Analyse des grands types de projets

Lors d’un mix, certaines équipent peuvent travailler sur des projets différents qui partagent une même orientation. Le travail de préparation, les défis proposés et les particularités du lieu orientent le regard des remixeurs dans certaines directions. Dans cette édition les questions de rapport au territoire, de réussite scolaire et de qualité de vie au collège étaient prégnants dans la préparation.  Au collège Elsa Triolet, trois grandes tendances ont émergé :

  • la personnalisation du parcours pédagogique
  • le bien-être de l’élève
  • l’articulation du collège avec le territoire

 

Personnalisation du parcours pédagogique

Ces projets ont tous un rapport à la flexibilité : celle de l’espace, de l’organisation (emploi du temps par exemple) ou d’adaptation aux centres d’intérêt de l’élève. Il s’agit de réorganiser l’offre éducative autour de l’élève, qui constitue le noyau d’un environnement se déployant à partir de lui.

Dans cette perspective, l’outil numérique est mobilisé pour gérer la complexité : celle engendrée par l’individualisation des parcours, la fragmentation de l’espace ou des temps rendus flexibles. Le numérique intervient pour apporter une vision globale, s’y repérer, cartographier en temps réel des données qui sont fluides.

Au niveau pédagogique, l’entrée par projet permet de réintroduire le collectif, de motiver les élèves et d’éviter l’écueil d’une personnalisation qui deviendrait individualisme .

Parmi les dispositifs Edumix développés dans cette grande catégorie, citons :

  • Un collège sur mesure (1) alias Super School 3000, qui invente un collège où les élèves de tous les âges se rassemblent par groupe de compétences et peuvent suivre leur évolution personnelle,
  • L’échappée belle (3) qui détourne l’escape game au service de l’évaluation,
  • On va pas chômer (5) qui propose à l’élève des projets en lien avec ses intérêts.

 

Bien-être de l’élève

Ces équipes œuvrent au bien-être pour l’élève, dans son apprentissage ou dans son rapport aux autres. Il s’agit de se réapproprier les espaces (et par-là l’institution), y compris sur les temps de vie scolaire comme le déjeuner.

Dans ces espaces privilégiés et souvent gérés en partie par les élèves, l’expression est encouragée, notamment celle qui valorise une identité commune du collège.

Parmi les projets de cette catégorie :

Ces sujets mobilisent des postures physiques variées, interrogent la régulation et la gouvernance de ces lieux, cherchent à induire une pédagogie active.

Articulation du collège avec le territoire

Pour plusieurs équipes, le collège est considéré comme un acteur faisant partie d’un écosystème et s’inscrivant de fait dans une économie collaborative, c’est-à-dire dans un rapport d’échanges. Il s’agit par exemple d’organiser des échanges de savoirs entre élèves et structures du territoire, de mobiliser les parents et les acteurs du quartier, tout un ensemble de personnes qui contribuent aux apprentissages.

Dans les projets développés à Edumix :

  • Les points communs (4) qui met en lien l’offre et la demande du quartier en termes d’espaces et d’activités,
  • On va pas chômer (5) une plateforme qui permet aux élèves d’entrer en contact avec des professionnels,
  • E[du]cosystème (10) qui invite les élèves à aller rencontrer des structures en échange de qualités individuelles (du temps, de la patience, de la curiosité…)

 

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